Rénovation des locaux pour accueillir plus d’analyses.
Afin de gérer l’augmentation de la fréquence des analyses de résidus d’antibiotiques le laboratoire LIDAL fait peau neuve.
Les anciennes salles réservées à la pathologie animale jusqu’en 2017 ont été rénovées pour l’unité interprofession.
Les travaux ont duré 2 mois et les locaux sont opérationnels depuis le 02 janvier 2020.
On retrouve :
- Un sas d’accueil où s’effectue la livraison des échantillons ainsi qu’une salle d’enregistrement.
- Une chambre froide
- Une salle pour les analyses d’antibiotiques.
L’organisation :
Les premières tournées arrivent à 6h00 du matin, le classement s’effectue à partir de 8h00 et l’analyse des antibiotiques commence à 9h00.
Pour chaque exploitation, les antibiotiques sont analysés chaque jour. En ce qui concerne le paiement du lait à la qualité, chaque mois doivent-être réalisés :
2 analyses de Germes Totaux, 3 analyses Escherichia coli / Coliformes totaux / Staphylocoques, 3 analyses de spores butyriques et 4 ou 5 analyses de cryoscopie / MSU / leucocytes.
4 ramassages de lait sont effectués par le laboratoire LIDAL dans les fromageries : le lundi, le mercredi, le vendredi et le samedi.
Le nombre d’analyses de recherches d’antibiotiques est passé d’environ 1200 échantillons par semaine en 2019 à environ 7700 échantillons par semaine depuis le début de l’année 2020.
Cette augmentation du volume d’analyses a nécessité l’achat d’un nouveau préleveur à aiguilles TECAN, plus performant, avec un système de perçage des opercules et la présence de 8 aiguilles au lieu de 4 sur le modèle précédent.
Ce nouveau préleveur TECAN permet le prélèvement de 40 échantillons en 4 minutes et 30 secondes.
Les résultats sont disponibles dans la journée, après l’incubation et la confirmation sur bandelettes des positifs.
Les alertes, pour les positifs, sont envoyées directement par mail aux producteurs et fromagers.
Afin de réduire au maximum les impressions sur papier des listings d’analyses et des feuilles de paillasses, utiles à l’organisation quotidienne du service, des ardoises sont utilisées.
photo : JOLAIS Helène